Tai Ji Quan Bien-être
Mon cheminement d'approfondissement du Tai chi chuan, et la pédagogie de son enseignement m'a conduit à isoler des familles de mouvements inhérantes à l'Enchainement (Forme), les sept éducatifs (respect de la physiologie). Elles me permettent aujourd'hui d'articuler : mouvements de base, Forme et les différents principes essentiels de l'art interne : centres, souffles, les immenses possibilités yin yang, spirales, les points d'appuis, stimulation des méridiens...

 

Ces familles de mouvements, nous mènent d'une vision globale plus ou moins floue de la forme, vers une compréhension structurée de celle-ci. Elles me sont devenues matière générique.

 

 

Tai Ji Quan à deux
Applications sur les mouvements clés de la forme. Chaque posture constitue une ou plusieurs défenses possibles.

 

La sagesse taoïste enseigne qu'il n'y a, dans le combat, ni vainqueur, ni vaincu. Adversaire vient du latin adversus "situé en face". Il nous permet donc de voir l'autre côté de nous mêmes.

 

La martialité Taoïste est un art de défense, elle invite à préserver sa vie et celle de l'autre. C'est peut être empêcher l'ennemi de devenir assassin, sans pour autant le blesser. Le sommet du guerrier est d'accueillir l'adversaire, de le conduire, de lui montrer un autre chemin, d'être avec et non de contrer, de heurter, d'anéantir. Anéantir l'autre c'est se tuer soi-même. Les exercices à deux nous apprennent à danser avec l'autre. L'ennemi devient l'adversaire, le complémentaire.